Marie-Christine Saladin: archive d'exposition

Publié le par mariechristinesaladin

La Galerie ORSEL et Gérard Duviau

 

sont heureux de vous présenter

 

DEUX ARTISTES FEMMES DE LA CITE DES FLEURS AUX

BATIGNOLLES

 

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Marie-Christine Saladin «Le Kama I»

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Geneviève Pellevoisin « Le café de la Presse »

 

Exposition du jeudi 14 février 2008 au samedi 15 mars 2008

Vernissage le jeudi 14 février 2008 à partir de 18H00

 

Galerie Orsel, 47 bis, rue d’Orsel 75018 Paris - Tél 01 42 51 88 40 / 06 85 11 45 00

M° Anvers/Abbesses – Mardi à Vendredi 14h-19h- Samedi 11h-19h – www.galerie-orsel.com

DEUX ARTISTES FEMMES DE LA CITE DES FLEURS AUX BATIGNOLLES

 

 

La Cité des Fleurs dans le XVII ème arrondissement a toujours eu un lien privilégié avec Montmartre à travers la peinture. En témoigne le célèbre tableau d’Alfred Sisley de 1869 exposé au Musée de Grenoble, « Vue de Montmartre depuis la Cité des Fleurs aux Batignolles ». Dès cette époque, les nombreux ateliers des maisons de la Cité des Fleurs furent le lieu de création des œuvres de grands peintres, parmi lesquels Lucien Fontanarosa et Annette Faive, Simon Hantaï, François Jacquemin et le sculpteur Marguerite Le Ribot-Mourre.

 

Geneviève Pellevoisin et Marie-Christine Saladin entretiennent aujourd’hui cette flamme artistique, mais chacune avec une conception radicalement différente de la « figuration », qui fait l’intérêt de cette double exposition.

 

Cherchant à les rapprocher d’une mouvance historique pour mieux cerner leurs tempéraments respectifs et la qualité de leur création, on peut dire que Geneviève Pellevoisin a des liens avec les peintres de la « Réalité Poétique » (Legueult, Terechkovitch) et Marie-Christine Saladin avec ceux de la « Nouvelle Objectivité » (Grosz, Dix).

 

Genevièvepeint des scènes de la vie quotidienne, des marchés, des cafés. Son originalité réside dans le nombre de personnages en mouvement, chacun accaparé par ses occupations, qui animent la toile sur un fond de couleurs vives et comme chez certains expressionnistes (Pechstein), fortement émotives. Mais elle s’en tient à une représentation assez fidèle des scènes et de la nature, comme dans la Réalité Poétique.

 

Marie-Christineplace d’emblée sa peinture dans la réalité souffrante du monde, avec le courage que lui donne son expérience passée de soignante. Ses toiles reflètent des préoccupations sociales et « une volonté de représenter le réel sans fard » comme dans la Nouvelle Objectivité. Une vision pathétique,voire austère, qui reflète le côté tragique de l'existentiel.

 

Deux regards d’artistes femmes que nous vous invitons à découvrir dans la pure tradition de Montmartre.

Gérard Duviau

 

Galerie Orsel, 47 bis, rue d’Orsel 75018 Paris - Tél 01 42 51 88 40 / 06 85 11 45 00

M° Anvers/Abbesses – Mardi à Vendredi 14h-19h- Samedi 11h-19h – www.galerie-orsel.com

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